Cela est à mettre en relation avec le pourcentage total de mains ouvertes. Un joueur serré qui ouvre 13% des mains a toujours une range serrée quelle que soit sa position. Le plus fréquent est de trouver des joueurs qui ouvrent environ 20% des mains dans toutes les positions. Mettons en pratique ce que nous avons vu lors de ces deux dernières sections. Prenons le cas où le pourcentage de 3bet est de 7 % et le pourcentage de CB de 70 %.
Quoi qu’il en soit, lorsque vous aurez fait votre choix, je vous conseille ardemment de vous y tenir. En effet, il est plus facile et pertinent de garder une base de données à jour au lieu de deux. Oui, jouer avec un HUD est une pratique courante sur Winamax ou PokerStars – presque tous les joueurs gagnants en utilisent un. Ces dernières années, les règles concernant les logiciels HUD ont été renforcées, mais cela a eu un impact sur les développeurs de HUD plutôt que sur les joueurs.
De plus, il faut ventiler les pourcentages de 3-bet par position. Typiquement, ce pourcentage est le plus élevé au bouton, suivi par la big blind, la small blind et enfin le cut-off. Cela peut varier, certains joueurs aimant plus 3-bet depuis les blinds que depuis le bouton. En fonction de ces chiffres, vous serez mieux à même de décider quand payer un 3-bet ou quand 4-bet. Cet article aborde l’analyse du jeu adverse afin d’y déceler les points faibles (“leaks”) et d’en tirer avantage.
Si un joueur avec un AG de 0,5 joue contre vous, il ne bluffe probablement pas et vous devez avoir une très bonne main pour continuer. D’un autre côté, si quelqu’un avec un AG de 6 vous affronte, votre top paire commence à être très bonne. Il s’agit de la fréquence à laquelle votre adversaire relance avant le flop. Par exemple, un 3b de 3% signifie que sa range pour cette action est AA-TT, AKs-AQS, et AQo.
PT4 non, mais HeM2 avait eu une mise à jour qui faisait compter le nombre d’opportunités plutôt que le nombre de mains, ce qui amène ce genre de situation. Et pour ces chiffres, il faut jouer max 2 ou 3 tables, sinon tu maîtrises plus tes spots et tu spew trop facilement. C’est un joueur atypique qui crush à 45 bb/100 en jouant 50% des mains quasiment. Vous remarquerez aussi que quelques joueurs ont un gros pourcentage de 3-bet en milieu/fin de parole. Il ‘agit souvent de joueur plutôt serrés, mais certains en abusent et il convient de les repérer. Ce type de rapport est aussi instructif pour avoir les moyennes de la limite.
Sur 100 mains jouées, la marge d’erreur sera de 10% maximum. Sur mille mains, un VPIP affiché de 22% sera extrêmement réaliste. Sur un échantillon de 1000 occurrences, où ce joueur aurait donc 3bet 70 fois, l’intervalle de 95% nous donne une range entre 4 et 10%. Il est encore très difficile de déterminer si ce joueur 3b seulement pour valoriser ou s’il est capable d’ouvrir son range. Tout est dans le titre, j’aimerai savoir quelle sont en moyennes les stats de base (VPIP/PFR/3bet) des meilleurs regs de NL100+ en 6max.
La seule chose qu’il faut en retenir, c’est que la marge d’erreur se réduit extrêmement lentement. Et que les nombres affichés par notre tracker sont à prendre avec énormément de prudence. Mon tracker me dit que ce joueur a 3bet 7% du temps mais il peut tout aussi bien sur-relancer seulement AA ou une main sur cinq.
Cette range, variable selon la position est souvent de 8 ou 9%. Si cette range est inférieure à 8%, alors elle est surtout faite de paires servies. Si elle largement supérieure, c’est qu’il faut y ajouter davantage de broadways, de connecteurs assortis et de petits As assortis. Encore une fois, il faudra confirmer cela en regardant en détails les mains jouées et stockées dans la base de données. A l’opposé des joueurs qui ne prêtent aucune attention à leur position, il y a ceux qui en font trop. Ils ouvrent 11 à 13% des mains UTG et ont un très fort pourcentage de “steal” au bouton (vol de blinds).
Si l’un de vos adversaires affiche ces stats, vous êtes face à un joueur tight-aggressive (TAG). Ce style, longtemps considéré comme LE style gagnant au no limit Hold’em a perdu quelque peu de son aura avec l’arrivée des joueurs loose-aggressive (LAG). Il reste néanmoins un style de jeu très profitable et jouer contre un tel adversaire ne sera pas chose facile. Un joueur avec de telles statistiques a vraisemblablement compris pas mal de choses au poker et sa sélection de mains préflop est plus difficile à lire, même avec l’aide de logiciels. Il s’agit du pourcentage total moyen de fois où votre adversaire met de l’argent dans le pot.
Non, l’utilisation d’un HUD ne constitue pas une tricherie au poker. Lorsque vous utilisez un HUD dans une partie de poker, vous ne faites qu’accélérer votre analyse. Ce que le HUD fait, c’est prendre des données uniquement à partir des mains que vous avez jouées. Il vous simplifie le travail en analysant les données plus rapidement que si vous l’aviez fait manuellement. Ces affichages Heads-Up montrent des informations sur chaque joueur à la table – en supposant qu’ils ont joué au moins une main en votre présence.
Comme on l’a vu dans la section précédente, il faudra moins d’occurrences pour avoir une statistique fiable sur le continuation bet. Comme on l’a vu dans cette section, le nombre d’occurrences augmentera plus rapidement avec le nombre de mains distribuées pour la statistique de 3bet. Alors laquelle de ces deux statistiques sera fiable le plus rapidement.
J’apprécie tout particulièrement ses performances et fonctionnalités fluides et faciles à mettre en place. L’outil est convivial tortuga casino et bien pratique pour revoir ses sessions et les mains clés. Cependant, il existe d’autres solutions tout à fait convenables.
Dans les précédents articles sur les statistiques poker fournie par un “tracker”, nous avons parlé des deux stats les plus importantes le “VPIP” et le “PFR”. Parmi les différentes catégories de joueurs établies à partir de ces deux statistiques, nous avions abordé le “nit” et le “TAG”. Cette fois, nous allons nous intéresser à des styles de jeu plus atypiques avec des statistiques hors normes.
Celui-ci ne sait que traiter les données brutes (quantitatif), il n’est pas (encore ?) capable de les qualifier selon le contexte. À mon sens, on ne peut pas parler des statistiques sans parler de leurs limites. Savoir que votre adversaire 3bet 8 % n’est pas suffisant. Savoir que votre adversaire est 20/15 n’est pas suffisant. Par contre, pour ce qui est du W$SD, vous ne pouvez rien faire avec cette statistique après cent mains.
Il joue seulement 10% de ses mains pré-flop et en relance 8%, donc il limp ou call seulement 2% du temps. Si ce joueur limp ou call, cela déclenche mon signal d’alarme. Il relance seulement 1 fois sur 6, alors quand je le vois relancer, le signal d’alarme s’active. Quand vous voyez un joueur jouer différemment de ce qu’indique “sa personnalité au poker”, vous devez vous inquiéter. Les plus utilisés sont le VPIP (Volontarily Put money In Pot – argent investi volontairement dans le pot) et le PFR (Preflop Raise – relance pré-flop). Pour ceux qui l’ignorent, pouvez-vous expliquer ce qu’est le VPIP ?
Mais ce type de joueur est plutôt rare et la plupart des joueurs ont un PFR compris entre 5% et 20%. Selon l’amplitude de cette statistique, il est possible de diviser les joueurs en différents groupes. Soit, pendant le jeu, vous avez coché la main en vue de la revoir après. Soit vous ne l’avez pas fait, et vous pouvez la retrouver dans votre base de données en la filtrant par main de départ, par argent gagné, ou par adversaire… Seuls l’échange et la revente de base de données de mains jouées sont donc interdits. Un tracker est un logiciel de quelques dizaines de dollars qui stocke l’historique des mains que vous jouez online dans une base de données.